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"Ceux qui crèvent les yeux du peuple, sont les mêmes qui lui reprochent d'être aveugle."(John Milton)

J'ai crée ce blogue afin de donner une alternative médiatique, politique et sociale tout à fait différente à ce qu'on a l'habitude de voir dans les grands médias officiels
. Ce blogue sert à déployer des points de vue différents, à discuter, à commenter un évènement politique ayant eu lieu; tout comme à diffuser des vidéos, des articles et des opinions qui ne vont pas dans la direction du consensus officiel et de la "politiquerie" bouffonne exercé par le grand capital. Sur ce, vous êtes tous invités à participer sur ce blogue, car l'agglomération suivi d'un déploiement substantiel des idées, est l'élément premier activant la résistance politique et une désobéissance civile massive.


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Johanne Marcotte: de la "lucidité" à l'imbécilité

     On pourrait porter toutes les éloges du monde sur soi sans pour autant être un(e) génie. Les charlatans modernes, qui ne jurent que par le profit, "se caractérisent de faire la promotion de quelque chose d'exceptionnel, facilement, mais en utilisant trois fois rien". Ils jonchent de façon alarmante les arènes politiques de ce monde, soit par le biais de lobbies puissants, soit par l'entremise de supposées commissions ayant pour ordre de faire la lumière sur une situation précise; ou soit par d'interminables promesses d'enquêtes publiques sur une situation donnée.

      Mais encore, la forme la plus efficace qu'ils ont trouvé pour régner sur le monde, c'est de se retrouver à la tête de gouvernements, non en tant qu'hommes politiques, comme l'exigeait la tradition et/ou comme c'était le cas en Europe avant l'ère Chirac/Sarkozy, mais plutôt en tant qu'hommes d'affaires. En Amérique du nord, nous n'avons jamais vu cette tradition d'hommes ou femmes formés à la politique. Nous avons toujours été plus ou moins dirigés par des hommes d'affaire. Par surcroît, la disparition du bloc soviétique laissa la voie libre pour que le néo-libéralisme entre et dicte en pompe les nouvelles règles du monde. Ce moment crucial, fit naître le phénomène toujours croissant d'hommes d'affaires à la tête des gouvernements.

     Mais plus sérieusement, il m'est donné de me concentrer précisément sur ce qui se passe au Québec, simplement parce que je vois que le phénomène décrit ci-haut prend des proportions de plus en plus inquiétantes. Surtout en ce qui attrait aux réductions des services publics: le commencement d'une nouvelle ère qui est celle du début de la fin. La fin de quoi vous me direz? Eh bien de la carte d'assurance maladie et de d'autres services publics. Or, les portes-paroles de la "bouffo-bourrico-politiquerie" se font nombreux. On a pu voir les frères Bouchard dernièrement émettre des commentaires sur ce qui devrait être fait au Québec, mais encore j'ai découvert une virago(pas une virago dans le sens machiste du terme, mais plus dans le sens d'une femme qui pense et agi exactement comme un homme sans pour autant remettre en question ce patriarcat profondément intégré) aux idées aussi récalcitrantes que ceux d'une Certaine Thatcher, d'un Lucien Bouchard, d'un Philippe Couillard ou  d'un Jean Charest:

Johanne Marcotte.

Qui est Johanne Marcotte?

Mme Marcotte est avant tout une dame détentrice d'un baccalauréat en génie informatique obtenu en 1988 à l'université Laval. On ne sait pour quelle raison, elle bifurque aujourd'hui en faisant une maîtrise en affaires publiques. Quelles genre d'affaires publiques? On ne le sait pas non plus! Je soupçonne un intérêt du public pour mieux le détruire, mais bref ne perdons pas le fil. Là ou Mme Marcotte commence à prendre du poids c'est avec cette fameuse commission Castonguay. En fait, elle se trouve à être nommée vice présidente de Cette Commission. Évidemment, on a encore la curiosité de savoir qu'est ce que c'est que cette commission Castonguay! avant de continuer à décrire ce farfelu personnage qu'est Mme Marcotte je vous explique.

Commission Castonguay

Qui est Claude Castonguay?

C'est tout un personnage ce monsieur. Il change d'opinion, d'idéologie et de position comme il change de culottes. Il fut nommé durant le gouvernement Lesage, pour présider la Commission d'enquête Castonguay-Nepveu, dont le but était de produire un rapport sur la situation des soins de santé et les services sociaux, qui à l'époque étaient sous le contrôle du clergé. Dans le rapport qu'il rédige en collaboration avec Gerard Nepveu, il recommande l'instauration d'une nouvelle politique d'assurance-maladie, un nouveau réseau de santé ainsi qu'un nouveau réseau de cliniques de services sociaux (aujourd'hui connus sous le nom de CLSC). Le but était de fournir un meilleur accès aux soins de santé et aux soins psychologiques à la population québécoise. Des changements importants sont adoptés suite au rapport.
(Wikipédia)
Par après, ce clown s'amuse à être une espèce de mercenaire qui agit peut importe l'idéologie qui le commande. Il change de député du parti libéral, à occuper divers postes dans des entreprises québécoises, dans la fonction publique et pour couronnement devinez où? dans une banque mesdames et monsieur: La banque Laurentienne.

Ici on sent déjà où le personnage s'en va et qui il est. Par la suite, ce monsieur change soudainement de cap, comme l'on fait Jean Charest et Lucien Bouchard aussi. Il siège sous la bannière du Parti progressiste-conservateur du Canada. Et devinez encore une fois par quel magistral personnage il est nommé à ce poste? Par nul autre que le démiurge, le créateur, l'artisan de cette fameuse idée ignoble qu'est l'Accord de libre échange nord-américain connu plutôt comme ALENA: Brian Mulroney.

Ce M. Castonguay déjà bien défini dans son idéologie, finit, après avoir proposé le contraire, par proposer en 2006, au gouvernement du Québec, l'adoption d'un ticket modérateur, qui limiterait la fréquence des visites chez le médecin. Il affirme que le Québec n'a plus les moyens de s'offrir le système de soins de santé universel qu'il a contribué à mettre en place (Wikipédia).

ohhhhhhhhhhhhhhhhh!!! méchant revirement ce monsieur Castonguay! Il me donne l'impression d'un socialiste repenti et reconverti en apôtre du néo-libéralisme. Un Regis Debray fondamentalement de droite, mais qui à toujours simulé son engagement vers la gauche.

En février 2008, il a publié un nouveau rapport qui recommande la collaboration du secteur public et du secteur privé dans le domaine de la santé pour réduire la pression financière sur le modèle de gestion de santé publique.

Le comité Castonguay reconnaissait dans la préface de son rapport qu'il avait reçu un mandat de la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, de rendre le secteur de la santé conforme aux nouvelles règles de libéralisation des échanges commerciaux.

Les conclusions du rapport ont suscité un tollé de la part d'une majorité de la population québécoise et des associations de défense du droit aux soins de santé, y voyant une apologie d'une privatisation "à l'américaine" du secteur de la santé (Wikipédia).


À suivre...

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